Ludwig de Nomos : un bijou aux allures romaines
Les chiffres romains constituent la particularité de la Ludwig et la différencient des autres modèles du catalogue Nomos. La célèbre manufacture saxonne propose cette montre en différentes versions et tailles.
La montre doit son nom au ministre et chancelier Ludwig Erhard, le père du miracle économique allemand des années 1950. Nomos a également produit une édition spéciale de la Ludwig pour un bijoutier de Munich qui rend hommage au roi Louis II de Bavière. Le monarque est notamment connu pour avoir ordonné la construction du château de Neuschwanstein. Intemporelle, possédant une légère touche de fantaisie et un soupçon de conservatisme, la Ludwig porte parfaitement bien son nom.
La Ludwig fait depuis longtemps partie du programme de Nomos. C'est en 1990 que Roland Schwertner, expert en informatique, fonde la société qui commercialisera ses premières montres deux ans plus tard : la Tangente, la Tetra, l'Orion mais aussi la Ludwig. Ces quatre collections font toujours partie du catalogue de Nomos. Parmi les dernières arrivées, on compte la sportive Ahoi ou encore la précieuse Lux. Elles ont toutes un point commun : leur design épuré.
Ludwig : des calibres en mouvement
Dans sa version de base, c'est le calibre Alpha qui fait tourner les trois aiguilles de la Ludwig. Il s'agit d'un mouvement à remontage manuel fabriqué presque entièrement par la manufacture. Ne mesurant que 2,6 mm d'épaisseur, il garantit à Nomos la finesse de ses constructions, qualité pour laquelle la marque est réputée. Le diamètre est de 23,3 mm, la réserve de marche de 43 heures environ.
La version neomatik est la petite dernière de la collection Ludwig. Elle est équipée du calibre DUW 3001. Présenté en 2015, le mouvement fait 3,2 mm d'épaisseur ; il est donc particulièrement plat pour un calibre automatique. Muni du célèbre Swing-System développé en interne selon les standards définis par Nomos, il se compose d'une ancre, d'une roue d'échappement et d'un balancier.
La Ludwig existe aussi en version Automatik. Le DUW 3001 cède ici sa place au calibre Epsilon qui donne plus de volume à cette automatique : il fait 4,3 mm d'épaisseur et 31 mm de diamètre. On obtient ainsi un boîtier de 40 mm de diamètre et 8,4 mm de haut. La Ludwig Automatik est donc plutôt conçue pour les poignets larges tandis que la Ludwig neomatik (36 mm de diamètre, 6,95 mm d'épaisseur) propose un boîtier plus petit. L'autre différence majeure entre ces deux modèles est que la version Automatik existe avec fenêtre de date : elle est alors équipée du calibre Zeta. Nomos propose aussi d'afficher la date à 6 heures dans sa version manuelle, avec sa Ludwig 38 Datum équipée du calibre Beta.
Les aiguilles et les bracelets de la Ludwig se déclinent en couleur
Les chiffres romains confèrent à la montre une allure particulièrement érudite. Sous d'autres aspects, la Ludwig ressemble à la Tangente, la montre la plus célèbre de Nomos. Elles ont toutes les deux de longues aiguilles fines et bleues. Le design linéaire et épuré est un autre de leurs points communs. La plupart des versions de la Ludwig sont munies d'un cadran clair et d'un bracelet en cordovan noir, un cuir particulièrement résistant. La Ludwig 33, la plus petite montre de la série, arbore un bracelet en cuir velours beige.
La Ludwig neomatik champagner vient complèter la gamme. Le cadran est couleur champagne, les chiffres orange fluo. Le bracelet de cette version champagne est en cuir de vachette au tannage naturel. Les aiguilles sont rhodiées et argentées.
La trotteuse en rouge laqué apporte une touche joviale sur le cadran clair de la Ludwig neomatik. Les autres modèles arborent une trotteuse en acier bleui. Toutes les Ludwig disposent d'une petite seconde à 6 heures. Pour le boîtier, le fabricant a choisi l'acier inoxydable. La noble collection Ludwig compte parmi les plus anciennes de Nomos Glashütte. Elle est une digne représentante du design linéaire et épuré incarné par le fabricant.