La plupart des gens connaissent Ellen DeGeneres pour ses talents de comédienne, d’animatrice de talk-show, de productrice et d’activiste LGBTI. En plus de ses boîtes de production, labels de disques et marques de vêtements, l’Américaine de 63 ans entretient également une autre passion : pour les belles montres rares.
Si les montres de luxe s’affichent volontiers au poignet des stars hollywoodiennes, Ellen DeGeneres excelle dans la catégorie ! Véritable mordue de montres, elle possède l’une des collections les plus impressionnantes et les plus fournies de Tinseltown. Elle semble avoir jeté un dévolu particulier sur Rolex et Patek Philippe. Si au début de sa carrière de collectionneuse, elle s’intéressait majoritairement aux modèles de collections actuelles, elle semble avoir radicalement changé de focale pour se concentrer sur les montres vintage et modèles rares. Elle possède notamment une version très intéressante de Rolex Cosmograph Daytona.
La montre préférée d’Ellen : la Rolex Daytona
Ce chronographe, qui tire son nom du célèbre circuit de course automobile en Floride, fait partie du catalogue de Rolex depuis 1963. Son plus illustre propriétaire était l’acteur et pilote de loisir Paul Newman, dont le modèle de prédilection était doté du fameux Exotic Dial. Le design du cadran est vraiment simple : noir ou blanc, doté d’une minuterie contrastée. Les trois compteurs sont de la même couleur que la minuterie, affichent des chiffres dans le style Art déco et les fameux index en forme de blocs. À l’époque de sa sortie, la montre fait un flop. Aujourd’hui, la « Paul Newman Daytona » est le Graal ultime de nombreux collectionneurs. Pour une collectionneuse comme Ellen DeGeneres, c’est évidemment un must-have. Son choix s’est porté sur la référence 6241. La montre est particulièrement visible lors de l’apparition d’Ellen dans l’émission de Jerry Seinfeld, « Comedians in Cars Getting Coffee ».
À cela s’ajoutent de rares variations de la Daytona comme la Big Red (référence 6263), surnommée ainsi pour son inscription Daytona en lettres rouges, ou la rarissime « John Player Special ». Ces montres, qui atteignent régulièrement des montants astronomiques lors de ventes aux enchères, sont de rares déclinaisons de la Daytona Paul Newman en or jaune. Le cadran et la lunette de la « John Player Special » sont noirs, concédant à la montre son surnom qui rappelle les tonalités de la marque de cigarettes britannique du même nom. À côté de ces classiques vintage, la Daytona contemporaine en platine avec cadran bleu glacier et lunette en Cerachrom marron, que l’on aperçoit souvent au poignet d’Ellen DeGeneres, est presque un peu ennuyante.
Rolex Cosmograph Daytona réf. 6264 « John Player Special »
Ellen aime aussi les autres montres de la maison Rolex. Elle possède notamment une sélection de différentes Submariner, comme la « Smurf » avec boîtier et cadran en or blanc, et lunette d’un bleu vif.
La Rolex GMT-Master doit également figurer dans la collection de tout bon amateur de montres. Ellen en possède plusieurs modèles et des pièces de collection impressionnantes ! Citons par exemple la « 50th Anniversary Special Edition » en or avec cadran vert et la référence 1675 « Blueberry » qui tient son surnom du revêtement bleuté de sa lunette. Cette version de GMT-Master n’a été produite que pendant un bref laps de temps au début des années 1970 et se fait donc extrêmement rare de nos jours.
La reine du talk-show possède aussi plusieurs modèles des classiques et habillées Datejust et Day-Date. La Datejust est aussi le modèle de prédilection de la femme d’Ellen, Portia De Rossi. L’actrice porte souvent une Datejust 41 en or jaune avec cadran clair.
La passion qu’entretient Elle DeGeneres pour les montres est soulignée par le fait qu’elle se penche sur des garde-temps que la plupart des gens délaissent. Prenons la Yacht-Master ou l’Explorer II pour exemple. Pour cette dernière, l’Américaine a jeté son dévolu sur un exemplaire référencé 1655, un modèle vintage de la fin des années 1970, surnommé « Freccionne » (flèche en italien) par ses fans en raison de son aiguille des 24 heures orange en forme de flèche. L’aiguille ne décore pas uniquement la montre, elle sert d’indicateur jour/nuit. À l’origine, Rolex avait développé cette montre afin de donner une orientation temporelle aux explorateurs polaires et aux spéléologues qui pouvaient passer des heures sans voir la lumière du jour.
Patek Philippe a aussi le vent en poupe
Patek Philippe est la seconde marque qu’Ellen affectionne tout particulièrement, et ce à juste titre. Riche d’une tradition horlogère débutée il y a plus de 180 ans d’histoire, la manufacture compte parmi les marques de montres les plus prestigieuses au monde. Parmi les nombreuses icônes de la maison Patek Philippe, la Nautilus. Lorsque la montre arrive sur le marché en 1976, elle fait sensation, car il s’agit d’une des premières montres de sport de luxe en acier inoxydable. Pour de nombreux amateurs de montres, la Nautilus est la montre à posséder dans sa collection, un rêve qu’Ellen a pu réaliser lors d’un voyage récent à Amsterdam. Elle y a, entre autres, acquis une Nautilus vintage des années 1970.
La Nautilus n’est pas la seule Patek en sa possession. On l’aperçoit souvent une Aquanaut Travel Time réf. 5164A ou une Grandes Complications réf. 5204/1R-001 au poignet. L’Aquanaut se révèle particulièrement pertinente lors de voyages à l’autre bout du monde car, en plus d’indiquer l’heure locale, elle permet d’afficher l’heure dans un second fuseau horaire. La 5204/1R dispose quant à elle d’un quantième perpétuel, d’un affichage des phases de lune et d’un chronographe à rattrapante qui permet de calculer des temps intermédiaires sans arrêter le chronométrage, grâce à une deuxième aiguille des secondes superposée sur la trotteuse.
Une passion onéreuse
Toutes les montres citées ont évidemment leur prix. Sur Chrono24, des exemplaires en bon état de la Rolex Daytona réf. 6241 se sont par exemple vendus près de 230 000 €. La Patek Philippe 5204/1R évolue dans des sphères tarifaires similaires. La version en acier inoxydable de la Patek Philippe Nautilus 3700 des années 1970 s’achète dans les 120 000 €. À côté de ces montants, la Rolex Explorer II 1655 passerait presque pour une broutille : elle ne coûte « que » 24 000 €.
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