IWC Da Vinci

La Da Vinci d'IWC séduit par son design élégant et traditionnel. La manufacture suisse est avant tout célèbre pour ses montres d'aviateur, mais également de soirée, à l'image des collections Portugieser et Portofino.

La montre tire naturellement son nom du génie de la science Léonard de Vinci. Cet artiste et ingénieur italien du XVI^e siècle était passionné par le concept de mesure du temps et par les montres de son époque. Ses travaux concernant la mécanique ont largement influencé la conception des montres.

IWC présente la première Da Vinci à la fin des années 1960. Parmi ses particularités de l'époque, le calibre à quartz Beta 21, développé en collaboration avec d'autres grandes marques suisses. Ce partenariat commence en 1962, les Suisses sont alors à la pointe de la technologie. Dans les années 1970-1980, les montres à petit prix venues d'Extrême-Orient font pression sur le marché européen qui sombre dans la crise du quartz. IWC continue néanmoins à produire des montres mécaniques. En 1985, le fabricant lance dans le cadre de la série Da Vinci un chronographe hors du commun, qui séduit par son calendrier perpétuel mécanique programmé avec affichage de l'année à quatre chiffres. Le disque du siècle représente un véritable défi technique : entrant en service une seule fois par siècle, la roue de balancier parcourt une distance équivalente à 40 fois le tour de la Terre. Le jour de la semaine, la date du jour, le mois, l'année, la décade, le siècle, le millénaire et les phases de lune se synchronisent et peuvent se régler via la couronne. La collection Da Vinci constitue ainsi un véritable chef-d'œuvre d'horlogerie.

Entre 2007 et 2017, la Da Vinci d'IWC arbore un boîtier rectangulaire. Puis, au début de l'année 2017, la Da Vinci ronde fait son come-back. IWC la propose en plusieurs dimensions : 36, 40, 42, 43 et 44 mm de diamètre. Si les modèles Da Vinci Automatic 36 et Da Vinci Automatic Phase de Lune 36 s'adressent aux femmes, la Da Vinci Automatic en 40 mm de diamètre est une montre unisexe.

La Da Vinci Chronographe Edition "Laureus Sport For Good Foundation" mesure 42 mm de diamètre. Ce modèle spécial n'existe qu'en version acier avec cadran bleu. Il est limité à 1500 exemplaires.

La Da Vinci Calendrier Perpétuel Chronographe de 43 mm de diamètre possède les fonctions chronomètre (chronographe) et calendrier perpétuel, et affiche également les phases de lune. Le chronographe est complété de la fonction flyback. Elle permet de réinitialiser le chronométrage et d'en relancer un nouveau d'une seule pression sur le poussoir. Les minutes et les heures sont décomptées sur un même compteur situé à 12 heures. Les trois autres compteurs affichent la date, le jour de la semaine et le mois. À 6 heures, on retrouve la petite seconde. Le calibre de manufacture est à remontage automatique, il possède une réserve de marche de 68 heures.

La plus grande montre de la collection arbore un diamètre de 44 mm. Il s'agit de la Da Vinci Tourbillon Rétrograde Chronographe. Symbole de la haute horlogerie par excellence, le calibre de manufacture de cette montre est équipé d'un tourbillon. Le tourbillon est une cage ronde dans laquelle le système d'oscillation est enfermé. Il effectue un tour sur lui-même par minute. Ce faisant, il compense les effets négatifs que peut avoir la gravité sur la marche de la montre. Il s'agit néanmoins d'un composant élaboré très technique à réaliser et que seules de rares montres de luxe arborent. Le chronographe de la Da Vinci Tourbillon Rétrograde Chronographe possède la fonction flyback. Sa réserve de marche est de 68 heures, son indicateur est visible à 9 heures. Le calibre automatique 89900 se laisse admirer au travers du fond en verre saphir. Parmi les composants les plus fascinants, on compte le rotor gravé en or rouge 18 carats. Le boîtier est également conçu dans ce métal précieux.

Vous êtes à la recherche d'une montre élégante conçue par une manufacture suisse de renom ? La collection Da Vinci ne manquera pas de vous séduire !

Le boîtier rond a fait son grand retour en 2017. La Da Vinci en forme de tonneau va donc jouer un rôle essentiel sur le marché des montres vintage dans les prochaines années. Elle joue ainsi dans la même cour que la Reverso de Jaeger-LeCoultre ou la Cartier Tank. La Gondolo de Patek Philippe fait également partie des montres qui proposent une alternative au boîtier rond. Tous ces garde-temps font partie de la catégorie des montres de soirée, elles s'accorderont donc parfaitement avec votre smoking.

Non portée, la Da Vinci Automatic (4523) carrée en acier se négocie à près de 5000 euros. La version en or rose vous coûtera le double.

Comptez près de 8000 euros pour une Da Vinci acier en forme de tonneau avec complication chronographe (3764). Il faudra prévoir dans les 15 000 euros pour la version en or. L'édition limitée en platine vous coûtera aux alentours de 38 000 euros.

La grande Da Vinci (3761) carrée présentant de nombreuses complications n'existe qu'avec boîtier en or rose. Ses prix démarrent à 30 000 euros. Pour une 3761 avec boîtier platine en version limitée, il faudra vous attendre à débourser dans les 50 000 euros.

La Da Vinci existant depuis la fin des années 1960, le marché des modèles d'occasion est très fourni. Vous trouverez des versions avec calibre à quartz et boîtier rond dans les 2000-3000 euros. Parmi les variantes qui se font remarquer, on note la Da Vinci portant la référence IW546101. Ce modèle automatique fascine par son boîtier futuriste et anguleux, son cadran noir et ses index particulièrement fins. Non portée, elle vous coûtera près de 5000 euros.

La manufacture IWC est riche d'une tradition qui remonte au XIX^e siècle. En 1868, l'horloger Florentine Ariosto Jones (1841-1916), originaire des États-Unis, crée l'International Watch Company à Schaffhouse. Son objectif était de concevoir des montres à un prix compétitif en Suisse, pour ensuite les revendre à profit aux États-Unis. Les taxes douanières étant trop élevées, son plan échoue. En 1880, l'homme d'affaires Johannes Rauschenbach reprend la manufacture, qui reste entre les mains de la famille Rauschenbach/Homberger jusqu'en 1978. La crise du quartz battant son plein, l'entreprise change plusieurs fois de propriétaire entre 1978 et 2000. Depuis 2000, IWC appartient au groupe Richemont, tout comme A. Lange & Söhne, Cartier ou encore Panerai.